Bonjour à tous !
La capitale est sillonnée par des milliers de personnes tous les jours, entre les touristes qui visitent nos monuments et les courageux travailleurs qui se déplacent par le biais des transports en commun.
Le Métro reste sans doute le moyen de transport le plus utilisé pour se déplacer intra-muros. Cependant, peu de personnes savent que certaines stations ont un lourd passé...
Usagers de la ligne 8, prenez votre courage à deux mains AVANT de lire la suite de cet article ! En effet, nous allons vous raconter une histoire terrifiante...
Faisons un bond dans le passé. Nous sommes le dimanche 16 mai 1937, à 18h30. Laetitia "Yolande" Toureaux, une jeune ouvrière d'origine italienne, monte dans une rame Porte de Charenton, à l'ancien terminus de la ligne 8.
Une minute plus tard, six voyageurs montent à la station suivante, Porte Dorée. La jeune femme est seule dans le wagon. Le visage baissé sous son chapeau blanc, elle semble endormie...
Puis le métro repart. En une fraction de secondes, la jeune-femme s'écroule au sol, dans une immense marre de sang. Un Laguiole a été planté avec violence dans sa nuque. Sa lame est rentrée jusqu'à la garde et a sectionné la moelle épinière...
Laetitia perd connaissance mais elle respire encore. Une ambulance l'emmène en urgence à l'hôpital Saint Antoine, mais elle décède en chemin. Son assassin est recherché activement, mais il n'a laissé aucun indice derrière lui...

L'enquête de police qui suivit a certifié que le meurtre a bien eu lieu entre les deux stations, et que l'assassin a quitté la rame sur ce parcours. Ce crime parfait suscitera de nombreuses interrogations.
On a longtemps cherché ce meurtrier invisible, mais les enquêteurs se sont aussi penché sur le passé trouble de la victime. Ils ont d'ailleurs découvert que cette ouvrière modèle avait plusieurs tours dans son sac...
Il s'avère que Laetitia Toureaux était également une professionnelle du renseignement, et qu'elle servait de mouchard patronal sur son lieu de travail. En plus de cela, elle travaillait aussi pour une agence de détectives, chargée d'infiltrer certains milieux italiens...
Elle tissait également des liens très étroits avec La Cagoule, une organisation d'extrême droite. Alors, s'agissait t'il simplement d'un règlement de compte, ou il y a t'il un tout autre mystère derrière tout cela ?
Pendant 25 ans, ce meurtre fit parler de lui. On chercha sans cesse à démasquer le coupable, sans jamais arriver à obtenir la moindre piste, jusqu'en juin 1962...
C'est en effet à cette période que la police reçut une bien étrange lettre, provenant d'un médecin de Perpignan, qui se déclarait être l'assassin de la jeune-femme...Ayant fait sa connaissance au dancing l'Ermitage de Paris en novembre 1936, il tomba très rapidement amoureux d'elle, mais l'ayant revue, quelques semaines plus tard, en compagnie d'un autre homme, il serait devenu fou de rage et aurait entreprit de la tuer...
Dès lors, un nouveau scénario devient probable, et un nouveau mobile aussi : la jalousie. Bien que l'aveu du médecin soit tardif, les autorités le prennent réellement au sérieux, notamment son prétendu mode opératoire...
L'homme serait passé d'un wagon à un autre grâce à un passe-partout. Il aurait profité de l'animation provoquée par l'ouverture des portes des rames pour se rendre dans le wagon de Laetitia, puis son œuvre accomplie, il aurait fait de même en sens inverse...
Il paraîtrait que son fantôme roderait dans les couloirs du métro, à proximité du lieu de son assassinat. Alors, l'avez-vous déjà croisé ?
moonlightshadows, Posté le mercredi 05 février 2014 02:23
bordel les boules j'ai pris cet ligne pendant des années et ma fille est née a saint Antoine :x mais je ne l'ai jamais croisée mais je peut vous dire que si un jour je reprends cette ligne je vais être au aguets